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    Saint-Suplice-de-Cognac

     http://www.saint-sulpice-de-cognac.fr/

     

    Avec ses vingt-trois km² quatre-vingt-deux superficie, la commune de Saint-Sulpice est la plus vaste du canton après celle de Cherves. Elle est entièrement comprise dans la région dite des Borderies.C'est une contrée accidentée et très variée d'aspect. Lorsque, après avoir traversé l'Antenne au pont de Saint-Sulpice, qui sépare la commune de Saint-Sulpice de celle de Cherves, on parcourt la route de cognac à Saint-Jean-d'Angély, on aperçoit à sa droite une vaste plaine des plus fertiles, où de riches vignobles ont été reconstitués, où de belles prairies engraissent de nombreux troupeaux.

    Saint-Sulpice-de-Cognac

    Cette plaine est arrosée par l'Antenne, qui se divise en plusieurs bras dans une contrée marécageuse, et par plusieurs petits affluents de cette rivière. La prairie occidentale de la commune, couverte de coteaux boisés, possède également de beaux vignoble en plein rapport.Près du village des Chaudrolles, se trouvent de très importantes carrières de pierres de taille, dont les produits trouvent un écoulement facile, bien que le grain  de la pierre soit moins beau que celui de la  pierre de Saint-Même ou d'Angoulême. L'industrie est, en outre, représentée par quelques moulins et par une laiterie.

    Saint-Sulpice-de-Cognac

    La commune de Saint-Sulpice est desservie par la petite ligne d'intérêt local de Cognac à Saint-Jean-d'Angély et elle est parcourue, du sud au nord, par la route de Cognac à Saint-Jean ( route départementale n°2 d'Aubeterre à Saint-Jean- D'Angély). Un important chemin d'intérêt commun, venu de la commune de Mesnac, dessert le bourg de Saint-Sulpice et l'important hameau des Béguillères et rejoint le département de la Charente-Inférieure, après avoir traversé toute la commune de l'est à l'ouest.Plusieurs autres chemins d'intérêt commun et des chemins vicinaux ordinaires complètent ce réseau routier.L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon forme la limite méridionale de la commune.

    Saint-Sulpice-de-Cognac

    Les deux principaux fiefs de la paroisse de Saint-Sulpice était ceux de Vaujompe et de Coulonges. Le fief de Vaujompe à longtemps appartenu à la famille de Régnier, dont la noblesse remontait à l'année 1545. Il passa ensuite dans la famille de Badiffe. Au seizième siècle, le fief de Coulonges appartenait à Pierre de Montalembert, qui fut gouverneur de Cognac de 1553 à 1562. Son fils, Guy de Montalembert, laissa Coulonges à sa petite-fille Marie de Montalembert, qui épousa, le 27 avril 1655, Jean de Curzay, fils du seigneur de Boisberteau. La famille de Curzay conserva Coulonges jusqu'en 1737. A cette époque, cette seigneurie devint la propriété de Charles Tizon, chevalier, et de Marie du Boulet, son épouse. 

     

    Saint-Sulpice-de-Cognac

    Le bourg de Saint-Sulpice ( 1264 hab.), à neuf kilomètres nord-ouest de Cognac, est construit dans une riante situation près de l'Antenne. Il possède un bureau de poste. Son église est du onzième siècle; elle possède trois nefs, mais elle n'a pas de voûtes. Le clocher occupe l'abside primitive. Cette église fut donnée, en 1072, par l'un de ses fondateurs, Guillaume Paluel, à l'abbaye d'Ebreuil.Le pont de Saint-Sulpice a joué à différentes reprises un certain rôle dans l'histoire de notre province. C'est, en effet, au pont de Saint-Sulpice qu'après la bataille de Jarnac l'amiral de Coligny rallia les débris de l'armée protestante.

    Saint-Sulpice-de-Cognac

    C'est également au pont de Saint-Sulpice que l'avant-garde du comte d'Harcourt, commandée par le sieur de Folleville, maréchal de camp, culbuta, en 1651, les avant-postes du prince de Condé. Plus de soxante-dix hameaux sont répandus sur la commune de Saint-Sulpice. Nous ne citerons donc que les principaux: les Béguillères, dans l'ouest de la commune; Chez-Billard de Coulonges, près de l'Antenne; Chez-Bugeard; le Chausset, près du pont de Saint-Sulpice; le Deffent, dans le nord de la commune; Chez-Goron

    Saint-Sulpice-de-Cognac

     Chez-Jouannaud, dans le sud de la commune; Chez-Landais, la Poterie et Chez-Moreau, au centre de la commune; le Maine; Chez-Millet; Peujont, à la limite de la Charente-Inférieure ; Chez-Pommier, près de Coulonges; Chez-Rabatier, sur la route de Saint-André; Chez-Ripoche, près de l'Antenne; Saint-Martin; Sept-Fonds et la Brousse, près de la route de Saint-Jean-d'Angély, etc...etc... .

    Saint-Sulpice-de-Cognac

    Documentations : Historique et communale de la Charente. J. Martin-Buchey de 1914-1917

     


  • Ars

     

    Ars

    http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-ars-16.html

     

     

     

    Ars

     

     

    Ars

     

    Ars

     

    Ars

     

     

    Ars

     

    Ars

     

    Ars

     

     


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    http://www.ville-chateaubernard.fr/

    http://www.ville-chateaubernard.fr/vie-culturelle-et-patrimoine/histoire-et-patrimoine/patrimoine/

    www.annuaire-mairie.fr/ville-chateaubernard.html

     

    L'église paroissiale est celle de la Commanderie de Châteaubernard, commanderie de Templiers du XIIe siècle avec chapelle Saint-Jean du XVe siècle.

    Blog de sylviebernard-art-bouteville : sylviebernard-art-bouteville, Châteaubernard - Chapelle des Templiers 2011

     

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    Cartes anciennes 

    Commune de Châteaubernard

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    Située au sud de Cognac, la commune de Châteaubernard appartient à la banlieue de cette ville. Les principales agglomérations, la Combe des Dames , l'Echassier, la Plante ne sont, à proprement parler, que des faubourgs de Cognac.

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    Cette commune comprend une vaste plaine, se terminant brusquement, au nord, par une falaise boisée, de quarante mètres de hauteur, qui domine la vallée de la Charente. Cette plaine est fertile et bien cultivée; de beaux vignobles y ont été reconstitués et les céréales y réussissent très bien.

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    On remarque, dans le sud de la commune, les deux domaines du Parveau et  de Tout-Blanc. C'est dans ces deux domaines qu'ont été faites, par MM. Millardet et Couderc, les premières expériences qui ont permis de trouver un cépage résistant au phylloxéra et pouvant s'acclimater dans les terrains fortement calcaires de l'arrondissement de Cognac.

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    Le site de l'Echassier, avec sa haute falaise, dominant la vallée de la Charente, et sur les flancs de laquelle de nombreuses maisons de plaisance dressent leurs élégantes toitures au milieu de la verdure des chênes-verts, est un des sites les plus ravissants des environs de Cognac.

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    Les souvenirs du passé sont représentés par deux dolmens interessants, situés l'un au Breuil et l'autre, à Pierre-levée.

    Une spécialité de la commune de Châteaubernard est la fabrication des caillebotes, que les habitants obtiennent par une cuisson spéciale du lait de brebis et dont les Cognaçais sont très friands. 

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    La ligne de chemin de fer d'Angoulême à Saintes traverse toute la commune de Châteaubernard, mais elle possède pas de station. La principale voie de communication est la route nationale d'Angoulême à Saintes. Viennent ensuite la route de Cognac à Barbezieux ( route départementale N°2 d'Aubeterre à Saint-Jean-d'Angély) et la route de Cognac à Segonzac (chemin de grande communication N°24 de Macqueville à Barbezieux). La route de Cognac à Rouillac ( chemin de grande communication N°10 de celles à Confolens) quitte la route d'Angoulême près du village de la trache, où elle traverse la Charente sur un beau pont. Enfin, un chemin d'intérêt commun, qui dessert le bourg de Châteaubernard, et divers chemins vicinaux ordinaires complètement ce réseau.

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    Le bourg de Châteaubernard est situé dans la plaine, à deux kilomètres sud de Cognac. Il est bien bâti et la plupart des maisons respirent l'aisance. C'était autrefois le siège d'une commanderie de Templiers qui, après la suppression de cet ordre, échut au grand prieuré d'Aquitaine et fut ensuite annexée à la commanderie de Beauvais-sur-Matha. L'église est un carré long avec une belle voûte romane ogivée; on y remarque une jolie chapelle du seizième siècle. Outre les villages que nous avons cités plus haut ,nous pouvons indiquer: Tout-Blanc, le Parveau, Dizedonet Beauregard.

    D'après le livre de J. Martin Buchey ancien professeur d'histoire.

    Historique et communale de la Charente 1914 à 1917.

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  • Châteaubernard - L'échassier


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    Gimeux

     

    Cartes  anciennes

    Commune de Gimeux

    Formant, avec la commune d'Ars, l'extrémité sud du canton de Cognac, la commune de Gimeux occupe un plateau peu élevé et légèrement accidenté, qui se termine, à l'ouest, par la vallée du Né.

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    En raison de son peu d'élévation au-dessus du niveau de la mer, cette large vallée, au milieu de laquelle la rivière se ramifie en un grand nombre de bras, est sujette à de fréquents débordements. aussi, malgré la faible distance qui sépare les deux bourgs d'Ars et de Gimeux, les communications étaient-elles parfois très difficiles entre eux; aujourd'hui, grâce à la magnifique chaussé qui les unit à travers la vallée, il n'en est plus ainsi.

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    Le sol de la commune de Gimeux se prête à tous les genres de culture; aussi l'agriculture y est-elle florissante. Les coteaux sont couverts de riches vignobles; les terres labourables donnent de belles récoltes en céréales et en prairies artificielles; enfin la vallée du Né renferme de bonnes prairies naturelles. La propriété est en général très morcelée et l'on trouve peu de propriétés importantes.

    Près du village des Brillauds , on remarque des cavités qui ont dû servir de refuge aux habitants, lors des invasions.

    Un chemin d'intérêt commun, venant de Cognac, traverse toute la commune du nord au sud et dessert le bourg de Gimeux. Un autre chemin d'intérêt commun se détache de ce dernier, près du bourg de Gimeux et se dirige vers le bourg de Genté. Le réseau routier est complété par la chaussée qui unit le bourg de Gimeux à celui d'Ars, et par un troisième chemin d'intérêt commun, qui limite la commune au nord et qui suit l'emplacement de l'ancienne voie romaine de Saintes à Périgueux.

    Au seizième siècle, la seigneurie de Gimeux appartenait à François de Larochebeaucourt, seigneur de Saint-Même, sénéchal d'Angoumois, dont la fille épousa Charles de Brémond, baron de Balanzac.

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    Leur fils aîné, François, leur succéda.Il embrassa le protestantisme et fut un des plus ardents défenseurs de la religion nouvelle.

    François de Brémond céda la seigneurie de Gimeux à dame François Belin, épousa d'Etienne Pasquier, qui le transmit à son fils, Nicolas Pasquier. Ce dernier, dont nous parlerons plus longuement dans la monographie de la commune de Mainxe, fut un homme très remarquable, qui fit une belle carrière dans la magistrature. Nommé d'abord président et lieutenant général près le siège royal de Cognac, il devint ensuite maître des requêtes de l'hôtel du roi.

    De son mariage avec Suzanne de Brémond, il eut quatre enfants, dont le plus jeune, connu sous le nom de M. de Gimeux, fut tué, croit-on, au siège de la Rochelle en 1628.

    Nicolas Pasquier mourut en 1642. Il laissa la terre de Gimeux à sa fille, Suzanne Pasquier, qui avait épousé Josias de Donissan. Cette terre changea ensuite plusieurs fois de propriétaires et passa, en dernier lieu, entre les mains de Mme de Verdelin, qui mourut en 1810, au château de Carrouge, en Normandie.

    Le bourg de Gimeux (728 hab.), à huit kilomètres sud-ouest de Cognac, étage ses maisons sur les flancs du coteau qui domine la vallée du né; il est dans sa position des plus riantes. Son église, du onzième siècle, est un carré long avec une coupole au milieu. En 1114, elle fut réunie au prieuré de Merpins. Les premiers registres de l'état civil remonte à l'année 1610.

    Parmi les principaux villages, nous citerons: les Guillons, au nord du bourg; les Brillauds, les Giumbelots, les Babonnauds, etc., etc...

     Documentations : Historique et communale de la Charente. J. Martin-Buchey  ancien professeur d'histoire 1914 -1917.