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Mercredi 6 février 1980
Les petits flûtistes de Mme Cormier
Avec le regroupement de leurs trois écoles, les communes d'Angeac, de Bonneuil et de Bouteville, apportent dans le canton un réconfortant témoignage : celui d'une entente en tous points parfaite et aussi d'un esprit de collectivité à citer en exemple.
Ainsi, cette heureuse tradition qui voit chaque année l'une des trois communes accueillir les deux autres à l'occasion d'un Mardi-gras que parents, enfants, professeurs et amis réunis viennent fêter joyeusement en famille.
C'est Bouteville, le 19 février prochain, qui sera le théâtre de cette fort sympathique manifestation.
S'étant vus confié la délicate mission d'accueillir en musique M. le maire, les " Pipo's " d'Angeac et leurs flûtes douces répètent déjà fébrilement sous la direction de leur professeur-maestro, Mme Cormier.
Ils seront 33 flûtistes (l'effectif du groupe au complet) ce soir-là à Bouteville .
Institutrice Mme Valérie Chamouleau
Institutrice Mme Chausse
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Retraite Scolaire
Lui, M. Jean Cormier, enseignant à Angeac. Elle, Mimie Cormier, enseignante à Bouteville, se sont retrouvés à la salle de réunion de Bouteville pour faire leurs adieux à la vie enseignante au profit d'une paisible retraite dans leur coquette résidence d'Ortre à Angeac.
Entourés de M. Lascoux, maire de Bouteville; de M. Rivière, maire d'Angeac et de M. Ballet, maire de Bonneuil, l'association pédagogique des trois communes était bien représentée avec M. Doublet et M. et Mme Marret, les fondateurs compréhensifs ainsi qu'une foule d'amis et d'anciens élèves venus honorer et remercier leurs fidèles instituteurs.
Au couple de retraités est venue s'ajouter celle de l'employée communale, Mme Marie-Louise Caillé, Fidèle cantinière, en service depuis 1978 ( qui avait remplacé Mme Marquet) mais qui a le plaisir d'offrir son tablier à Mme Michaud.
Moments d'émotions lorsque l'on évoque la vie de ces enseignants qui a commencé un jour de 1951. D'abord avec des remplacements, à Sigogne pour lui; Victor-Hugo Roffit pour elle.
Nommé instituteur à St-Vallier en 1956 Et à Grassac en 1957, c'est là qu'il rencontre une charmante collègue, nommée --- elle aussi --- à grassac. A force de parler de la même pédagogique, ils uniront leurs amours, se marièrent et eurent... des enfants (normal !). Puis ce fut la nomination dans ce merveilleux petit village charentais ( Angeac) en 1962 d'où ils restèrent et se firent adopter, Vingt-cinq ans après --- l'âge aidant --- les amis sont encore là, dans la joie, mais c'est avec une pointe de regret qu'aujourd'hui, ils honorent leur départ. Après la remise des cadeaux, un vin d'honneur mit un point final à cette sympathique cérémonie.
ECOLE MATERNELLE DE BOUTEVILLE 1983
Institutrices de l'école de Bouteville
Mme Cormier et Mme Giraud
Photos offertes par Mme Lascoux
Inauguration de l'école maternelle de Bouteville - Année 1979.
Instituteur Mr Cormier
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Instituteur et institutrice
Mme Marret Annette et Mr Marret René
Cartes offertes par Mme Tatou.
Bons points : avec les billets d'honneur, les témoignages de satisfaction sur carton enluminé, les cartes de premier, le tableau d'honneur et les médailles, les bons points font jusqu'aux années 1970 partie de l'arsenal dont dispose l'instituteur pour récompenser les méritants.
Dans la garderie de Bouteville, j'avais accroché plein de photos d'animaux et à chaque fin de semaine, si un enfant avait été sage, il avait le droit de choisir une photo pour l'accrocher dans sa chambre.
Mr Carrier Louis Paul instituteur
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Un film à revoir,
Le trou normand de Jean BOYER
avec Hippolyte Lemoine ( acteur né pour faire rire, André-Zacharie Raimbourg-Ménart né le 27 juillet 1917, dans un petit bourg rural de Normandie, Bourvil doit son nom d'artiste à son village natal, Bourville ) qui se voit contraint de retourner sur les bancs de l'école pour passer son certificat d'étude.
Une comédie Française bien de chez nous.
A la fin des années 50, l’école est obligatoire en France de 6 à 14 ans.
http://alaric83.free.fr/index1.htm
Mr et Mme Marret, instituteur et institutrice de l'école de Bouteville de 1946 à 1976.
Expression que disait souvent Mr Marret a ses élèves.
« Demain, on rase gratis ! »
Signification:
Faire des promesses que l'on ne tient pas.
Origine:
"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient/les écoutent".
Cette expression viendrait d'un barbier qui aurait mis à l'entrée de son échoppe une grande pancarte proclamant : "demain on rase gratis". Mais notre artisan, pas totalement idiot et près de ses sous, l'y laissait tous les jours.
Par conséquent, le benêt qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit".
Pourquoi cette histoire dont la véracité reste à prouver met-elle en scène un barbier ?
C'est peut-être bien parce qu'autrefois il existait une corporation qui englobait les dentistes, les chirurgiens et les barbiers, et qui n'avait pas vraiment une bonne réputation. Ce qui explique qu'on disait : "menteur comme un arracheur de dents".3 générations d'élèves et leurs anciens ont fêté à Bouteville le départ en retraite de Mme et M. Marret
On a fêté dimanche matin à Bouteville le départ à la retraite de M. et Mme Marret et la salle de Mairie avait grand peine à contenir parents, enfants et amis venus en grand nombre apporter à ce bien sympathique couple d'enseignants le témoignage de leur chaleureuse considération.
C'est effectivement une sorte d'événement pour cette paisible commune dont la majeure partie des 459 habitants aura par le passé fréquenté les cours de Mme et M. Marret.
Et puis, 30 années d'enseignement sans interruption dans le même établissement, voilà peut-être qui n'est pas tellement courant...
C'est immédiatement après leur mariage en 1946, que M. et Mme Marret obtenaient leur nomination à l'école de Bouteville où ils allaient demeurer 3 générations durant. Au cours de son allocution, M. Lascoux, maire de Bouteville, ne devait d'ailleurs pas manquer d'insister sur les heureuses conséquences ressenties par sa commune du fait de la longue et constante présence de ce couple actif et dévoué qui participa toujours étroitement à la vie communale et s'attira fort justement l'affection et l'estime générale de toute la population.
Trés ému, M. René Marret prenait à son tour la parole pour remercier l'assistance de son amicale présence à cette petite cérémonie et formulait son ardent désir et celui de son épouse de conserver ultérieurement les bonnes relations que leur carrière leur aura permis de nouer avec les familles de Bouteville.
Mme Annette Marret - décès Mai 2014 -
Vous êtes la première institutrice que j' ai eu dans mon enfance.
Soyez certain que vous ne quitterez pas notre mémoire.
Deux générations de la famille Bernard.
17.01.2009
Vernissage à la galerie municipale de Châteauneuf-sur-Charente.