Le monument le plus remarquable de Châteauneuf est son église, classée parmi les monuments historiques.

 Cette église a remplacé un monument beaucoup plus ancien et comtemporain de la chapelle de St-Jean, que les traditions locales affirment exister dans le cimetière et qui est, sans aucun doute, l'ossuaire caché sous la terre à l'extrémité sud-ouest, dont le plan très curieux et les détails architecturaux ne peuvent concorder qu'avec la destination d'un baptisère.

L'église Saint-Pierre de Châteauneuf fut fondée, au dire de l'histoirien Corlieu, par Guillaume III Taillefer, qui administra l'Angoumois de 1087 à 1120.

Cette date est précieuse pour l'étude de cette église, qui est une des plus belles du département.

C'est une basilique à trois nefs, terminée par un transept, que couronnaient, à l'origine, trois absides séparées par deux chevets rectangulaires répondant aux basses nefs.

On dut, au quinzième siècle , reconstruire le sanctuaire principal et les chapelles du nord.

La sculpture de l'église de Châteauneuf, les belles proportions de ses nefs et surtout sa magnifique façade en font un sujet d'étude pour les archéologues.

Dans l'arcade nord de cette façade on rencontre la statue équestre de l'énigmatique personnage, dans lequel on veut voir tour à tour un Saint-Martin, un Saint-Georges, l'empereur Constantin, ou plus simplement le fondateur de l'église, cette dernière hypothèse étant en réalité celle qui soulève le moins d'objections.

Depuis soixante ans, l'église de Châteauneuf est l'objet d'une restauration, commencée par M.  Paul Abatie. Ce travail n'est point achevé ; néanmoins, dans son mobilier encore incomplet, on doit signaler une belle sonnerie de sept cloches, un magnifique chemin de croix, un confessionnal d'un dessin remarquable et une artistique série de belle verrières.

On voit encore, près de l'église, un vieux bâtiment du seizième siècle, qui servit de logement au prieur commendataire de Châteauneuf.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Photos 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Logis de Barqueville

 

 

 

 

Le fief de Barqueville appartenait, au quizième siècle, à la famille Bompart, qui possédait également la seigneurie de Puyrobert, dans la paroisse de Champniers . A la fin du seizième siècle et au commencement du dix-septième, nous trouvons, comme seigneur de Barqueville, Jacques Catrix, petit-fils de Marie Bompart, qui laissa cette seigneurie à son fils, Henri Catrix.

 

 

 

 

 

Antoinette Catrix hérita de ce dernier; elle épousa Clément Frotier-Tison, écuyer, sieur de la Rochette qui, par contrat du 10 avril 1674, céda Barqueville à Marc Guillaumeau, écuyer, sieur de Ruelle. Cette terre fut ensuite vendue le 26 janvier 1701 à Jean Fé, écuyer, sieur de Boisragon, dont les descendants l'on toujours possédée. M. François- Léon Fé de Barqueville, mort sans postérité le 22 avril 1870, légua le logis de Barqueville à la ville de Châteauneuf, qui y a établi un hospice.

 

Aujourd'hui, le logis de Barqueville est  devenu un hôpital.

  

 

  

 

 22.04.2014